Comprendre la médecine complémentaire dites « alternatives » - PART I

Comprendre la médecine complémentaire dites « alternatives » - PART I

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) définit la santé comme « un état de complet bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité ».

La médecine alternative a gagné en popularité et en acceptation ces dernières années. De nombreuses villes comptent maintenant de nombreux commerces de produits dédiés et de cabinets de praticiens locaux. Et pour mon plus grand bonheur, les ouvrages sur la médecine complémentaire et sur ses différentes disciplines se multiplient.

Il existe une pléthore de disciplines qui rentrent dans le cadre de la médecine complémentaire, néanmoins, nous avons essayé de schématiser les pratiques essentielles. Cette approche est bien évidemment très personnelle et peut être sujet a de nombreuses discussions (n’hésitez pas à prendre contact avec nous pour nous faire part de vos commentaires).

Mais commençons par le commencement, qu’elle est la différence entre la médecine conventionnelle et celle « alternative/complémentaire » ? Eh bien, c’est une question d'approche et de perspective.

Un médecin conventionnel, considère que son devoir consiste à diagnostiquer le mal et à le traiter, le plus souvent, cela signifie la prescription d’un médicament/traitement pharmaceutique ou une intervention chirurgicale pour remédier au mal. Si toutes les étapes sont effectuées correctement avec efficacité et le patient retrouve sa santé, le médecin considère avoir accompli son devoir. Il est question de remédier à une pathologie, ce qui en soit est déjà très noble.

Un praticien de la médecine complémentaire adopte une approche plus holistique (sans usage de médicament pharmaceutique) et considère la personne dans son intégralité (corps, âme et esprit) sans se limiter au prisme d’un organe ou d’une pathologie physiologique. Dans ce cadre, le praticien encourage le client à être un participant actif dans son processus de guérison. Dans la plupart des cas, le client doit apporter des changements à son mode de vie et adopter une santé mentale et spirituelle, eh oui ! Prendre soin de soi demande de l’effort. Aussi, le praticien encourage le client à titre préventif à comprendre son propre fonctionnement, comment rester en bonne santé et avoir conscience d’éventuels déclencheurs de pathologies. En curatif, le praticien agit en complément de la médecine conventionnelle.

La meilleure approche pour un patient est bien évidemment la voie du milieu, une combinaison des deux approches dans un cadre « inclusif ». Un médecin conventionnel inclusif et/ou un praticien de médecine complémentaire comprennent les interconnexions entre le corps-esprit (mental), esprit(mental)-âme, âme–corps. Ils travaillent sur toutes ces interconnexions et prennent en compte les différents chevauchements plutôt que de les ignorer et/ou les opposer.

Selon la législation des différents pays, la médecine complémentaire, est plus au moins réglementé. Par exemple, s’agissant du métier, d’herboristerie, celui-ci n’est pas reconnu par l’Etat français, (mais il existe des écoles reconnues pour la qualité et le sérieux de leur enseignement.), cependant en Allemagne, ils sont assimilés au terme “Heilpraktiker” (“praticiens de santé”) régis par une loi datant de 1939 sur l’exercice de la médecine sans diplôme et au Luxembourg, il n’existe pas de législation spécifique. Donc, il est important de vous renseigner sur la législation et les règles que les praticiens doivent respecter de votre pays selon la pratique complémentaire et/ou conventionnelle que vous souhaitez entamer.

Car comme je le dis toujours, il en va de votre santé dont vous seul (e) êtes responsable, il ne sert à rien de se précipiter, assurer vous au minimum de la compétence et l’expertise de votre praticien, sa capacité d’écoute et de conseil, une bonne communication entre le patient et le praticien est cruciale et son respect de votre autonomie, Le praticien doit respecter votre pouvoir de décision.

Dans la Partie II, nous allons passer en revue les différentes spécialités et ce qu’elles impliquent.

SOURCES:

https://www.who.int/fr/about/frequently-asked-questions

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