Jeu des 7 questions sur la médecine des plantes

Jeu des 7 questions sur la médecine des plantes

Il a été attribué au médecin grec Hippocrate la citation suivante : « Que la nourriture soit ton médicament, et que le médicament soit ta nourriture. »

Il y a beaucoup de sagesse dans ce dicton, car à cette époque, quand quelqu'un avait mal à la tête, la réponse n’était pas l’ibuprofène ou l'aspirine (qui n'existaient pas à l'époque) mais c’était plutôt un thé à la camomille (Chamaemelum nobile) ou à la menthe poivrée (Mentha × piperita) avec une pincée de racine de valériane (Valeriana officinalis) qui servaient à soulager la douleur. Ces remèdes à base de plantes qui étaient utilisés à diverses fins, ont été efficaces et ont résisté à l'épreuve du temps.

Cependant, avec l'avènement de la technologie et de l'influence massive des sociétés pharmaceutiques, de nos jours, il existe une pilule pour à peu près toutes les affections auxquelles vous pouvez penser. Très souvent, ces pilules ne font que traiter les symptômes, mais ne s'attaquent pas à la cause profonde du mal. Ainsi, les problèmes ne cessent de se reproduire.

Selon L’OMS 170 pays ont déclaré utiliser la médecine traditionnelle. Selon les données de 2012, près de la moitié de la population de nombreux pays industrialisés utilise désormais régulièrement une forme ou une autre de médecine traditionnelle et complémentaire (États-Unis, 42 %, Australie, 48 %, France, 49 %, Canada, 70 %). Dans de nombreux autres pays, le recours à une forme ou une autre de médecine traditionnelle et complémentaire tient une place importante, comme au Chili (71%) ou en Colombie (40%), et dans certains pays africains (jusqu’à 80%).

La médecine par les plantes est de nature holistique et cherche à remédier au problème à la source.

1. Qu'est-ce que la phytothérapie ?

Il est nécessaire de faire la distinction entre,

Phytothérapie : qui regroupe l’ensemble des disciplines thérapeutiques naturelles qui utilisent les plantes (diététique, homéopathie, herboristerie, Gemmothérapie, aromathérapie…)

L’herboristerie : qui est une branche traditionnelle de la phytothérapie et qui a pour objectif l’utilisation des plantes essentiellement fraîches, sèches sous les formes de tisane, poudre et cataplasme.

Les 2 approches sont bien évidemment complémentaires, on parle alors de phytothérapie-herboristerie.

 2. Comment utiliser les plantes ?

 Tout d’abord, les plantes peuvent être utilisées, dans votre cuisine, par exemple, le curcuma (Curcuma longa, C) qui donne ce goût agréable à vos plats est un puissant anti-oxydant.

D’autres transformations peuvent être en tisane, en extrait huileux, en teinture (ou extrait hydroalcooliques), en élixir, en vin, vinaigre et sirop médicinaux, en gel, baume, poudre, gélules, huile essentielle, onguent (ex : pour traiter les brûlures ou les morsures).

Pourquoi autant de choix ? Eh bien parce que du mode de transformation, dépend les principes actifs que l’on souhaite extraire et de l’objectif thérapeutique que l’on souhaite atteindre.

Toutes les plantes ne dévoilent pas tout leur potentiel thérapeutique via le procédé d'une tisane.

3. Les plantes sont t’elles sûres ?

Ne soyez pas trop inquiet, les plantes médicinales sont des remèdes naturels (vous consommez bien du persil (Petroselinum crispum (Mill.) Fuss) et du thym (Thymus vulgaris L) dans vos plats 😊).

Mais comme toute chose vous devez adopter des principes de bons sens. Voici quelques précautions à prendre.

  • L'utilisation de plantes ne se substituent aucunement à un avis d’un professionnel de santé qui sensible à une approche inclusive de la médecine saura vous guider.
  • N'utilisez pas une plante quand vous avez un doute sur son identification (nom scientifique). En cas de doute, consulter un professionnel (botaniste, herboriste, naturopathe, pharmacien…).
  • Favoriser les plantes locales et accessibles en circuit court par rapport à votre lieu de résidence.
  • Pour profiter pleinement des bienfaits des plantes, tant que possible, utilisez les dans le cadre d’une alimentation saine qui comprend de l’exercice physique régulier.
  • Impliquer vous et effectuez des recherches ! c’est votre santé, votre bien-être.

4. Quelles plantes dois-je utiliser ?

Tout dépend de vos objectifs, pour retrouver un effet tonique, vous pouvez consommer du ginseng asiatique ((Panax ginseng) et pensez à la passiflore (Passiflora incarnata) ou la valériane (Valeriana officinalis) pour votre insomnie pour leurs effets sédatifs.

La plante que vous utilisez doit traiter le problème auquel vous êtes confronté, ainsi la spécificité de la plante est cruciale.

SIMO a pour objectif de vulgariser cette connaissance empirique, et de vous donner des outils concrets, mais n’hésitez pas à vous rapprocher de médecins inclusifs, pharmaciens, herboristes et des médecins traditionnelles proches de chez vous. 

5. Puis-je cultiver mes propres herbes ?

Si, vous disposez d’un terrain et avez la main verte, c’est une excellente idée, c’est économique, et vous avez un contrôle total de la qualité des plantes. Prenez soin de vous renseigner en magasin ou auprès des anciens expérimentés pour identifier avec exactitude les plantes médicinales que vous souhaitez cultiver.

6. Dois-je utiliser des plantes d’origine biologique ?

Il est vrai que les plantes estampillées origine BIO ont un certain coût, si vous avez le budget, optez toujours pour le BIO avec une traçabilité. Pour les autres,

  • optez éventuellement pour une culture maison si vous avez la main verte.
  • Rapprochez vous d’un agriculteur pour des achats en direct (les prix sont plus abordables qu’en magasin).
  • favorisez le circuit court et des plantes locales, elles sont plus économiques.

7. Est-ce que je peux cueillir mes propres plantes dans la nature ?

Oui, MAIS encore une fois, appliquer le bon sens, vous devez avoir une bonne connaissance dans l’Art de l’identification et de la cueillette sauvage. Eh oui ! C’est un Art et comme tout Art cela s’apprend, car il existe des plantes toxiques et la prudence est de mise. Par ailleurs, il existe des lois à respecter selon les pays et les régions.

Vous pouvez vous renseigner auprès d’associations spécialisées ou des anciens expérimentés dans votre pays et région.

Ne vous y tromper pas, la médecine des plantes est accessible à tous et une fois qu’on s’y intéresse et qu’on la met en pratique on ne peut plus s’en passer. Les avantages sont nombreux, aussi bien pour votre santé et bien-être que votre portefeuille qui vous remerciera!

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